Préambule

Nous souhaitons tendre vers l’autonomie, cela veut dire :

  1. Que nous ne sommes pas autonomes,
  2. Que l’atteinte de l’autonomie n’est pas un but en soi. Il s’agit d’un cheminement ou l’équilibre, la sérénité et la joie, sont les piliers qui soutiennent nos choix.

Nous sommes (en bonne partie) conscients des liens qui nous relient aux autres. Nous distinguons les liens de dépendance, des liens affectifs. En effet, si les premiers nous contraignent à un certain asservissement, les seconds participent à la qualité de notre vie et nourrisent notre être. Dans cette recherche d’autonomie, nous allons donc naturellement nous centrer sur les liens de dépendance.

Il est important de comprendre que nous ne partons pas en croisade pour convaincre des personnes à développer leur autonomie. Nous allons réaliser ce projet pour nous-mêmes, parce qu’il a du sens pour nous. Si nous communiquons sur ce sujet via notre site Internet ou lors de rencontres, c’est pour partager, le plus objectivement possible, les éléments qui jalonnent notre parcours. Si cela peut servir à certain(es) tant mieux.

Les secteurs concernés par notre démarche

  • Le secteurs financier
  • Le secteur énergétique
  • Le secteur alimentaire
  • Le secteur personnel

L’autonomie financière

Le premier pas que nous effectuerons dans ce domaine, concerne les emprunts. Dans la réalisation de notre projet, nous finançons par nous-mêmes tous les élements dont nous avons besoin. Nous préférons apprendre à nous passer de certaines choses, plutôt que souscrire une dette auprès d’une banque ou d’une tierce personne. En effet, nous ressentons que les mensualités de remboursement pèsent plus sur notre manière de vivre, que ce qu’elles peuvent apporter comme avantages. Le paradoxe, c’est que nous remplaçons une contrainte par une autre contrainte. Simplement, la seconde nous semble mieux correspondre à la direction que nous prenons. A partir du moment où nous nous trouvons dans l’incapacité de financer un besoin par nous-même, nous cultivons la patience, la persévérance, la détermination et la créativité pour trouver une solution de remplacement ou simplement, prendre le temps de gagner l’argent nécessaire.

Ceci dit, si certains(es) d’entre vous souhaitez contribuer à notre projet d’une manière ou d’une autre, n’hésitez pas à nous contacter pour en discuter.

Des aménagements dans notre projet initial devront sans doute voir le jour. En effet, nos premières démarches pour trouver un terrain, en utilisant les réseaux classiques (Internet, Agence) nous montrent que nous ne parviendrons pas à sortir du financement bancaire, tellement les prix sont élevés. Il apparait évident que nous allons devoir modifier notre cadre de référence pour parvenir à nos fins.

L’autonomie énergétique

Ce que nous mettons sous ce titre concerne l’électicité, l’eau, le chauffage ainsi que tout ce qui touche à la viabilité de notre habitat et notamment la gestion des eaux usées. Nous n’avons pas encore posé notre dévolu sur telle ou telle possibilité, mais nous développerons l’ensemble des solutions dès que nous serons fixés. Sont à l’étude :

  • l’installation de panneaux photovoltaiques,
  • l’utilisation d’une éolienne,
  • différents systèmes de récupération et de filtration d’eau,
  • des toilettes sèches,
  • différents systèmes d’assainissements et de réutilisation des eaux dites “grises” (eaux de vaisselle, de machine à laver le linge)
  • l’utilisation d’un poêle à inertie pour le chauffage.

L’autonomie alimentaire

Nous souhaitons travailler la terre afin de pouvoir subvenir à un maximum de nos besoins en terme de nourriture. Il nous parait peu probable d’atteindre l’autonomie complète, mais nous voulons apprendre à cultiver un maximum de légumes pour les consommer. A la culture, nous allons aussi

L’autonomie personnelle

C’est sans aucun doute le point le plus important, mais aussi le plus compliqué. Il s’agit d’autonomie affective, ou comment rester en relation sans que cette dernière ne soit polluée par nos besoins vis à vis de l’autre (besoin de reconnaissance, d’attention, d’amour…)

Nous vivons notre couple comme un cheminement, une voie, ou même une pratique qui nous permet d’avancer vers plus d’harmonie et d’amour entre nous. Cela veut dire que nous sommes conscients d’une partie de nos manquements, incapacités et limites, mais que nous avons envie de progresser.

Pour les parties inconscientes qui nous contraignent à rester éloigné de cet amour, l’idée est d’apporter un éclairage pour les identifier, les comprendre et les laisser partir. Chaque situation peut donc devenir une opportunité d’en apprendre plus sur nous-même et sur notre relation à l’autre. La navigation à deux, et le fait de vivre dans un habitat de 20 m², vont nous permettre :

  • d’éclairer les zones que nous avons besoin d’observer,
  • de travailler sur les zones identifiées.